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L’ortho, c’est pas du Lego!

L’ortho, c’est pas du Lego!

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 La perfection en orthodontie

Lors de la construction avec des blocs Lego, si des pièces identiques et un plan de construction précis sont utilisés, on peut arriver à un résultat final qui sera le même peu importe qui assemble les blocs. Ce résultat pourra être reproduit et répété une fois après l’autre si on utilise les mêmes blocs et le même plan.En orthodontie, la situation est différente. Nous faisons ce parallèle car certains patients ont des attentes irréalistes envers l’orthodontie lorsqu’elles s’attendent à obtenir un résultat « parfait » complètement prévisible et atteignable à tout coup. Tout comme avec un jeu de Lego, nous devons composer avec plusieurs « pièces » ou composantes; dentition, musculature, mâchoires, articulations, croissance, coopération, etc. mais ces éléments peuvent présenter une variation extrême d’un individu à l’autre de sorte que, malgré que l’on traite des problèmes qui semblent similaires, les résultats peuvent varier d’une personne à l’autre. La perfection en orthodontie ou dentisterie n'existe pas.

En orthodontie, nous avons aussi notre « plan de construction » (plan de traitement) qui nous sert de guide dans l’atteinte d’objectifs de traitement mais, contrairement à la construction en Lego, ce plan ne mènera pas aux mêmes résultats d’une personne à l’autre, même si nous avons des « pièces » identiques au départ.

 

L'orthodontie ne fonctinne pas comme un jeu Lego avec résultats prévisibles!

 

Le résultat du traitement d’orthodontie

Plusieurs facteurs peuvent influencer le résultat du traitement d’orthodontie et empêcher l’atteinte d’objectifs de traitement idéaux comme :

Il faut aussi réaliser que, parfois, c’est le patient qui demande dès la consultation d’avoir un traitement de compromis. Les raisons principales sont souvent la durée et le coût des traitements. À l’occasion, il est possible pour l’orthodontiste d’acquiescer à cette demande mais parfois cela n’est pas réaliste et il doit refuser.

Il est difficile d’avoir un résultat identique avec deux cas similaires qui débutent avec des « blocs » de construction différents et, même si ces composantes étaient similaires, les facteurs énumérés précédemment ont une influence différente sur chacun des cas.

La perfection n'existe pas en orthodontie contrairement au Lego!

L’analogie du Lego et du traitement d’orthodontie

(A) En orthodontie nous débutons un traitement avec une dentition et une malocclusion spécifique à chaque patient. Chaque patient a des caractéristiques qui lui sont particulières; dentition, grosseur et forme des dents, musculature, mâchoires, etc.
(B) Nous élaborons un plan de traitement qui vise à obtenir les meilleurs résultats esthétiques et fonctionnels possibles tout en tentant de répondre aux attentes des patients. Ces objectifs de traitement ne sont jamais la « perfection » mais constituent l’ « idéal » pour un patient spécifique et cet idéal variera d’un patient à l’autre selon les caractéristiques de sa dentition et sa malocclusion et des moyens que le patient est prêt à prendre pour corriger son problème.

Avec un jeu de blocs Lego, si plusieurs personnes débutent avec les même blocs (dimensions et couleurs identiques) et suivent le même plan d’assemblage, toutes obtiendront exactement le même résultat sans variation aucune. Ce n’est cependant pas ce qui se passe en orthodontie avec une dentition et des patients. Il y aura autant de variations possibles qu’il y a de patients.

(C) Certaines variables mentionnées précédemment comme le manque de coopération, une dentition mutilée, des dents manquantes ou le refus d’avoir recours à certaines procédures par le patient (chirurgie, extractions, etc.) peuvent nous empêcher d’atteindre les objectifs idéaux. Il faut alors accepter un résultat de compromis.
(D) Même si les conditions semblent idéales et, malgré la bonne volonté du clinicien et du patient, il est parfois impossible d’atteindre l’ « idéal » et certains degrés de compromis ou « variations » de l’idéal doivent être considérées comme acceptables. Le fait de ne pas atteindre un résultat optimal n’indique pas nécessairement un échec ou un mauvais traitement.

De tels résultats peuvent quand même procurer une meilleure fonction et esthétique au patient et améliorer ainsi sa qualité de vie.

Tout débute avec le diagnostic

Triade diagnostique, objectifs de traitement et plan de traitement. Tout part du diagnostic.tist Tout commence par un bon diagnostic. Tout problème doit d’abord être diagnostiqué avant d’être traité et le diagnostic est la base de tout traitement. Les objectifs de traitement et le plan de traitement dépendent directement de ce diagnostic. Cette équation de base est simple, universelle et inévitable pour maximiser les chances de succès de tout traitement.

➡ Pour en savoir plus sur l’importance du diagnostic.

 

 

La perfection n’existe pas!

Comme dit le dicton : « la perfection n’est pas de ce monde ». L’orthodontie, tout comme la dentisterie et la médecine, n’est pas une science exacte. Malgré ce que prétendent certains praticiens dans leur publicité et leurs « slogans » , le sourire parfait, la bouche parfaite, la dentition et l’occlusion parfaites sont impossibles à atteindre et n’existent que théoriquement ou dans la tête des rêveurs irréalistes! Vous n’avez qu’à faire une recherche Internet avec les termes « dentition, bouche, sourire, occlusion » et « parfait(e) » pour vous en convaincre. Vous serez dirigés vers une multitudes de sites laissant sous-entendre pouvoir éliminer tous les défauts dentaires tracassant un patient et ainsi lui offrir le sourire « parfait » tant convoité! Cette illustration comporte quelques extraits ainsi trouvés sur différents sites!

Sourire et dentition parfaites en orthodontie

Un sourire parfait avec Invisalign. Orthodontiste Lemay Sherbrooke orthodontie orthosherbrooke www.ortholemay.com orthodentie orthodentiste

Certaines compagnies et produits promettent la « perfection »

 

Si quelqu’un vous promet ainsi « la perfection », tentez de vous le faire mettre par écrit, ce sera le vrai test du sérieux de cette allégation!
Un praticien peut vous promettre ou « garantir » de faire de son mieux, d’utiliser les standards en vigueur dans son domaine et de tenter d’atteindre le meilleur résultat possible mais de là à garantir la perfection…

 

Définir la perfection

homme vitruve perfection orthodontie sherbrookeAvant de tenter d’atteindre la perfection, il faudrait tout d’abord qu’elle soit définie, ce qui n’est pas une tache facile. La perfection peut avoir plusieurs sens et définitions pour différentes personnes alors comment s’entendre de façon unanime sur un tel concept. Ce qu’un patient peut considérer comme « parfait » peut présenter une foule d’imperfections, irrégularités, et anomalies aux yeux d’un orthodontiste tandis qu’un résultat considéré comme « idéal » par un praticien peut ne pas satisfaire un patient qui lui, le trouve « imparfait ». La notion de « perfection » en dentisterie et orthodontie est d’autant plus complexe qu’elle rejoint deux aspects; la fonction et l’esthétique. Les patients réfèrent la plupart du temps à la perfection esthétique qui, tel que discuté précédemment, est très subjective. La « perfection fonctionnelle » quant à elle, est plus objective, « mesurable », cartésienne et relativement possible à évaluer (dans une certaine mesure). Il serait donc possible, en théorie, de se rapprocher plus d’une perfection fonctionnelle qu’esthétique simplement à cause de la définition de chacune.

L’homme de Vitruve

Ce célèbre dessin de Léonard de Vinci montre un homme nu avec bras étendus, dans deux positions superposées et comprises dans un carré et un cercle. Les textes accompagnateurs visent à démontrer que la nature est la manifestation de la perfection et que l’homme, étant la mesure de tous les éléments, se doit donc d’être parfaitement proportionnel.
Encore une fois, un concept théorique intéressant mais qui ne se reflète pas dans la réalité. L’homme est peut-être ce qui se rapproche plus de la « perfection » mais sa dentition ne sera jamais « parfaite »!

« L’excellence en orthodontie, plus que des dents droites mc« 

Ce slogan (et notre marque de commerce enregistrée) que nous utilisons pour notre pratique depuis plusieurs années reflète bien notre philosophie c’est-à-dire que nous tentons d’obtenir l’excellence tout en étant conscients que la perfection elle, n’est pas atteignable. L’excellence orthodontique va bien au delà d’avoir « des dents droites » même si cela constitue une partie importante du résultat recherché par les patients et l’orthodontiste.

Il faut un objectif, une « cible »

Il faut viser une cible! Labsence de perfection ne signifie pas que d’excellents résultats, tant du point de vue esthétique que fonctionnel, ne puissent pas être atteints et qu’il ne vaille pas la peine d’entreprendre un traitement. Dans l’élaboration d’un plan de traitement, il faut évidemment avoir des objectifs qu’on tente d’atteindre, tout comme une « cible » au tir à l’arc. La seule façon d’atteindre cette cible est de savoir où elle se trouve et d’au moins viser dans sa direction pour tenter de l’atteindre!Cette analogie peut s’appliquer aux traitements dentaires et d’orthodontie. Tel que décrit ci-haut, il existe une multitude de facteurs incontrôlables, soit par le clinicien et/ou le patient, qui peuvent influencer le résultat final du traitement. On atteint rarement le milieu de la cible mais le fait de ne pas atteindre le « bullseye » ne signifie pas que ce soit un échec pour autant. Chaque traitement est en fait une forme de compromis à différents degrés. On ne peut pas toujours atteindre le milieu de la cible

Esthétique et fonction

Ces termes, qui réfèrent à des objectifs de traitement de nous tentons toujours d’atteindre peuvent être difficile à définir. En ce qui concerne l’esthétique… la définition de l’esthétisme et son interprétation sont variables et parfois très personnelles. Pour ceux que le sujet intéresse et qui veulent approfondir la notion de l’influence de la beauté et l’esthétisme dans notre vie, un très bon livre par Nancy Etcoff fait un excellent résumé.1 Elle tente de répondre à la question « Qu’est-ce que la beauté et comment la reconnaissons-nous »? et explique que « …l’idéal de la beauté n’existe que dans notre esprit, pas en chair et en os… ». Ceci s’applique tout aussi bien à la dentition, le sourire et l’occlusion et, quiconque souscrit à cette philosophie, doit reconnaître qu’il est difficile de satisfaire les exigences personnelles et variées de tout le monde.L’aspect « fonctionnel » quant à lui est plus « scientifique », cartésien ou « mesurable » mais, même à cela, tous ne s’entendent pas sur la définition d’une fonction mandibulaire et articulaire (articulations temporo-mandibulaires) « parfaite » ou idéale alors nous ne prétendrons certainement pas pouvoir l’obtenir. Image, beauté, esthétisme et orthodontie

Obligation de moyen ou de résultats?

L’obligation de moyens signifie qu’un praticien doive mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires et possibles pour obtenir le succès du traitement, même si ce résultat ne peut en aucun cas être garanti. 2

Dans le domaine de l’orthodontie, cela signifie qu’un orthodontiste doit avoir pris les moyens appropriés et reconnus dans son domaine d’expertise (l’orthodontie) et avoir apporté à l’exécution du traitement la prudence et la diligence d’une personne raisonnable de même qualité qui serait placée dans une situation similaire. Il doit utiliser le meilleur de ses connaissances tout en agissant dans les limites de ses connaissances pour pallier au problème à résoudre.

L’obligation de résultat, quant à elle, implique qu’un professionnel doit obtenir les résultats prévus.

  • La dentisterie n’est pas une science exacte et, par conséquent, le professionnel ne peut garantir l’obtention des résultats escomptés, quels qu’ils soient.
  • En fait, le code de déontologie des dentistes, qui est la loi qui gouvernant la pratique de la dentisterie au Québec, empêche de donner à un patient une garantie de résultat découlant d’un traitement.
  • Trop de facteurs, variables et imprévus peuvent faire qu’un traitement proposé puisse être modifié en cours de route et empêche l’atteinte de résultats précis (croissance, coopération du patient, imprévus, etc.). Le dentiste et l’orthodontiste ne sont donc pas assujettis à l’obligation de résultat.
  • L’obligation de de résultat suppose qu’un dentiste ou orthodontiste est tenu à un résultat envers son patient. Garantir un résultat pour un traitement est d’ailleurs reconnu comme un acte dérogatoire. On ne peut garantir directement ou indirectement l’efficacité d’un traitement. (1)

Donc, tout ce que nous pouvons « garantir » est que nous ferons de notre mieux, selon les règles de l’art, pour atteindre les objectifs de traitement fixés sans toutefois garantir l’atteinte complète ou partielle de ces objectifs (résultat). Cela, nous vous le garantissons!

➡ Pour en savoir plus sur la « garantie « de la stabilité des résultats orthodontiques pendant la période de rétention.

Les résultats en orthodontie ne sont pas garantis.

Consentement libre et éclairé

Le consentement du patient doit être libre et éclairé.

Un consentement libre signifie qu’il a été pris sans a aucune dorme de contrainte,  menace,  pression  ou de promesse de la part du praticien, de la famille ou de l’entourage du patient. Le patient doit donner son autorisation au traitement  de son plein gré et en toute connaissance de cause.Le patient doit avoir l'information nécessaire pour prendre une décision libre et éclairée concernant son traitement d'orthodontie

Un consentement éclairé signifie que le patient a reçu toute l’information pertinente sur ce qui m’est proposé de manière à connaître, dans la mesure du possible les différentes options qui s’offre à moi ainsi que les risques et conséquences associés à chacune des options. C’est une décision prise en toute connaissance de cause.

Les textes légaux font la distinction entre « libre » et « éclairé » mais dans  la vie courante, les deux notions sont indissociables car il impossible de se considérer comme libre de décider sans être adéquatement informé. La liberté de décision va donc de pair avec l’information.(5)

Pour obtenir le consentement libre et éclairé du patient, il faut lui fournir, notamment, les renseignements suivants :

En médecine, en dentisterie et en orthodontie, le patient doit être informé de ce que comprend le traitement proposé. Le praticien doit fournir des informations précises sur le(s) traitement(s) en indiquant les avantages et inconvénients d’y avoir recours. (3)

Les attentes de chacun doivent être réalistes posez des questions à votre orthodontiste

« La sagesse, c’est la prévoyance. » (5)

Je paye… donc je veux que tout soit parfait!

Nous entendons parfois cette remarque de la part de patients qui considèrent que, étant donné qu’ils « payent cher » pour leur traitement, ils exigent et s’attendent à ce que tout soit « parfait » au point de devoir s’acharner thérapeutiquement pour tenter d’atteindre des objectifs irréalistes. Tout le monde, incluant l’orthodontiste, désire des résultats excellents dans un délai raisonnable mais, le fait de « payer » pour un traitement ne rend pas la perfection plus atteignable pour autant.

 

Nos cas ne sont pas parfaits!

Tout est un certain compromis…

Montrez-nous un « sourire parfait » ou un cas traité en orthodontie que quelqu’un considère « parfait » et nous le décortiqueront pour y trouver de nombreux défauts et imperfections! Ceci s’applique aussi bien aux cas que nous traitons, même les plus beaux résultats que nous avons obtenus et les nombreux cas publiés sur ce site Internet!

Petite anecdote :

La perfection en orthodontie n’existe pas

En début de carrière, mais après déjà plusieurs années de pratique, j’étais (Dr Jules) particulièrement fier d’un certain cas très difficile que nous avions traité de façon exemplaire et avec des résultats au delà de nos espérances et celles du patient et ses parents. Je considérais le résultat obtenu comme étant extraordinaire, pour ne pas dire « parfait » selon tous les critères possibles (fonction, occlusion, esthétique, confort et satisfaction du patient, etc.). En mentionnant ce fait à mon père (orthodontiste depuis plusieurs décennies déjà) il me dit que, pendant toute sa carrière, il a eu plusieurs « beaux et excellents » résultats de traitement mais jamais de « cas parfait » et qu’il n’attendrait pas d’en obtenir un pour prendre sa retraite car c’est inatteignable! (Il prit finalement sa retraite après ~ 55 ans de pratique!). Quel rabat-joie! 🙁

J’ai cependant vite réalisé qu’il avait raison et qu’on ne peut que prétendre atteindre la perfection mais sans jamais l’atteindre… Ainsi, en plus de 80 années combinées de pratique d’orthodontie… nous sommes toujours à la recherche de ce cas parfait qui nous échappe toujours! Peut-être que d’autres l’ont obtenu?

C’est aussi pourquoi pour décrire une bonne ou excellente  nous préférons utiliser les qualificatifs « fonctionnel », « optimal », « idéal » ou « normal » (FOIN) plutôt que le terme « parfait »

Voici des exemples de cas qui, pour différentes raisons, n’ont pas été terminés d’une façon « parfaite » ou même idéale. Parfois, le manque de coopération du patient à porter les élastiques empêche d’obtenir les déplacements dentaires voulus mais, en d’autres occasions et malgré une bonne coopération, la réponse de la dentition n’est pas celle espérée et un compromis doit être accepté.

Exemple de corrections orthodontiques imparfaites.

(A) À la fin des corrections orthodontiques, malgré toutes les tentatives de rapprocher les dents, il manquait toujours des contacts entre les dents postérieures (flèches). (B) Plusieurs mois après l’enlèvement des appareils, les dents se sont repositionnées et une meilleure relation ou engrenage existe.

 

Manque de contacts entre les dents postérieures après l'orthodontie.

(A) Situation similaire où les dents postérieures ne se touchent pas complètement après l’orthodontie (flèches). (B) Après plusieurs mois, les dents viennent qu’à se toucher convenablement et l’occlusion est meilleure qu’à la fin du traitement.

 

Compromis non-chirurgical; un plan de traitement loin de la « perfection »!

Ceci est un compromis sérieux par rapport à une approche « idéale » mais apporte quand même beaucoup de bénéfices à ce patient.

Traitement de compromis en orthodontie pour rétrognathie mandibulaire


Extraction d’une molaire endommagée et fermeture d’un espace important.

Dans ce cas, exceptionnellement, une première molaire inférieure (astérisque * bleu) fut extraite parce qu’elle était sévèrement endommagée, avait un traitement de canal et aurait nécessité la fabrication d’une couronne après l’orthodontie. De plus, la dent de sagesse incluse (* noir) aurait été condamnée à l’extraction.

Extraction d'une molaire et fermeture d'espace en orthodontie


Traitement de compromis avec un incisive incluse

Incisive incluse et traitement d'orthodontie

(A) Avant le traitement; linguoversion d’une latérale supérieure, espace important où une prémolaire a été extraite il y a plusieurs années (flèche) et présence d’une incisive incluse (*). (B) Après le traitement; l’occlusion croisée est corrigée, l’espace est fermé et de bons contacts existent entre les dents postérieures même si elles ne sont pas dans une relation idéale à cause du décalage causé par la présence de seulement 3 incisives inférieures. L’incisive incluse est toujours en place et les racine des dents adjacents ont été inclinées pour l’éviter (radiographies).

 

Imperfections dans la finition d'un cas d'orthodontie

(A) Ce cas présente certaines « imperfections » avant le traitement dont des latérales supérieures étroites (flèches). Le surplomb vertical est excessif. (B) Après le traitement les contacts entre les dents postérieures droites sont « légers », la ligne médiane est légèrement décentrée. Les latérales ont été élargies pour donner un meilleur résultat esthétique. (C et D) Un an après la fin du traitement les contacts se sont améliorés et l’occlusion est meilleure.

 Un excellent résultat mais…

Correction d'une classe 2 en orthodontie

Correction d’une classe 2 avec écart de 7 mm (overjet) et surplomb vertical recouvrant les incisives inférieures chez une fille de 13 ans. (A) Avant le traitement. (B) Après les corrections orthodontiques, l’écart entre les dents antérieures est réduit et le surplomb vertical est diminué de sorte que les incisives inférieures sont maintenant visibles. L’occlusion est beaucoup plus fonctionnelle et esthétique mais… il demeure quelques « imperfections » comme une légère déviation de la ligne médiane, des contacts plus légers du côté gauche et de légers espaces entre les latérales et canines supérieures causés par la forme conique des latérales. Un excellent résultat mais pas « parfait »!

Des compromis significatifs peuvent être déterminés comme objectif de traitement dès le départ et faire partie du plan de traitement (comme par exemple garder un certain écart entre les dents antérieures chez un patient qui refuse une chirurgie orthognathique) tandis que d’autres doivent être envisagés pendant le traitement (par exemple par manque de coopération). Pour en savoir plus sur les traitements de compromis.


1- Survival of the Prettiest: The Science of Beauty, Nancy Etcoff , July 2000

2- Fonds d’assurance-responsabilité professionnelle de l’Ordre des dentistes du Québec (FARPODQ) Volume 4 no 1 / Mai 2013 / 5

3- Fonds d’assurance-responsabilité professionnelle de l’Ordre des dentistes du Québec (FARPODQ) Volume 18 no 1 / janvier 2016 / 5

4- Dictionnaire des proverbes, Larousse « Sagesse » p. 471, 1977.  (Térence, Adelphi, 386, IIe s av. J. C.)

5- Le consentement. Qu’est-ce que le consentement libre et éclairé. Collège des médecins du Québec, site Web http://aldo.cmq.org/fr-CA/GrandsThemes/Consentement/DefConsentement.aspx 2016-07-09

Collège des médecins du Québec. « L’information médicale avant la prise de décision », Le Collège, Vol. XL, no 1, mai-juin 2000. 

 

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Publié le : May 12, 2012 @ 20:39

 

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