Le parodonteLe parodonte, aussi appelé périodonte, est l’ensemble des tissus de soutien des dents. Son étymologie provient du grec para voulant dire « autour » et odontos (dent). Il est constitué de l’ensemble des tissus qui entoure let soutiennent les dents. Il comprend :
Le rôle du parodonte est multiple. Non seulement il soutient la dent à l’os alvéolaire sous-jacent mais il aide à remodeler les structures soumises à des forces (par exemple lors de l’application de forces orthodontiques), à la fonction et à l’âge et assure une barrière de défense efficace contre les multiples micro-organismes de la cavité buccale. Son intégrité est essentielle à une bonne santé dentaire et pour effectuer des déplacements dentaires pendant un traitement d’orthodontie. |
![]() Le parodonte doit être en bonne santé pendant un traitement orthodontique. La flèche indique une zone de récession gingivale où une partie de la racine est dégagée. (ill. Colgate) |

Le ligament parodontal est une structure très importante dans le déplacement des dents en orthodontie et la stabilité des dents en général. (A) Il contient des fibres qui attachent la racine des dents à l’os alvéolaire qui l’entoure. L’espace ligamentaire entre la dent et la racine (0,25 mm) permet de légers mouvements des dents lorsqu’une force ou une pression est appliquée sur les dents (mastication, serrement de dents, etc.). (B) De petits vaisseaux sanguins (capillaires) irriguent et nourrissent l’os et le ligament. Des cellules spécialisées enlèveront de l’os à certains endroits et en déposeront à d’autres endroits, ce qui permet de déplacer les dents en orthodontie sur des distances de plusieurs millimètres. ((B) Capillaires du ligament parodontal d’un jeune lapin – Kronka 2001)
- Le parodonte est d’une importance cruciale en orthodontie, car il doit être en santé, intact et de la meilleure qualité possible pour permettre les déplacements de dents multiples au cours d’un traitement orthodontique.
- Ses structures sont fragiles et facilement dommageables si des forces inadéquates sont utilisées. De plus, une mauvaise hygiène buccale peut endommager ou détruire ses composantes et rendre impossible des déplacements de dents normaux.
- La qualité du parodonte peut varier d’une personne à l’autre et son évaluation considère la qualité et la quantité des tissus présents. L’hérédité joue un rôle important pour déterminer le type de tissus d’un individu.
- La gencive est constituée d’un tissu épithélial kératinisé et de fibres collagènes qui attachent la gencive à l’os alvéolaire et au cément de la dent (gencive attachée). Ceci lui procure une résistance aux contraintes masticatoires.

Cette fille de 17 ans présente une gencive d’une excellente qualité. Les flèches indiquent l’étendue de la gencive kératinisée protectrice. Le déchaussement ou la récession gingivale affecte cette bande protectrice de tissus et rend la dent plus vulnérable. Si le déchaussement est important, des procédures chirurgicales peuvent tenter de restaurer la zone de tissus affectée.

Un parodonte normal est possible à tout âge, même en présence d’une malocclusion importante. Ces personnes présentent toutes un parodonte idéal; une bonne quantité et qualité de gencive et d’os protègent et supportent les dents, peu importe l’âge (indiqué sur les photos). De tels tissus sont excellents pour envisager des corrections orthodontiques, car ils supporteront adéquatement les dents pendant les déplacements.
Récession gingivale (déchaussement)
Déchaussement – Problèmes de gencive
Le déchaussement, aussi appelé récession gingivale, est une condition qui se manifeste par une baisse du niveau de la gencive et de l’os autour d’une ou plusieurs dents et qui résulte en une exposition de la racine de la dent.
- La gencive autour des dents joue un rôle protecteur en créant une forme de scellement autour de la dent.
- Lorsque le niveau de gencive recouvrant les dents diminue de façon importante (déchaussement sévère), ceci peut mettre en danger la santé et la survie de la dent.
- Les problèmes de gencive affectent surtout les adultes, mais peuvent être présents à n’importe quel âge.
- Ce processus peut être progressif et exposer de plus en plus la surface de la racine.
Parmi les causes les plus communes de perte de gencive, on retrouve :
- l’infection chronique des tissus dentaires,
- l’abrasion par une technique de brossage inadéquate ou trop agressive,
- l’usure traumatique causée par d’autres dents mordant sur la gencive,
- malocclusion : une malposition importante des dents, comme lorsqu’une dent est hors de l’arcade dentaire ou en rotation sévère (voir exemple – photo),
- usure de la gencive causée par un « piercing« .
L’orthodontie cause-t-elle de la récession gingivale?
- Lorsque certaines conditions sont réunies pendant un traitement d’orthodontie, du déchaussement peut apparaître ou s’accentuer quand les dents sont déplacées. Ceci affecte habituellement les dents antérieures inférieures, mais peut se produire sur n’importe quelle dent.

Quelques exemples de déchaussement de la gencive sur des incisives inférieures. Les cas les plus sévères sont dirigés au dentiste généraliste ou parodontiste pour évaluer la nécessité de faire une greffe gingivale ou une autre procédure muco-gingivale.
Malocclusion et intégrité du parodonte
- Certaines malocclusions peuvent contribuer directement à endommager le parodonte lorsque les dents entrent en contact avec la gencive ou muqueuse du palais.

Les malocclusions de type Classe II division 2 peuvent être particulièrement destructrices pour l’avant des incisives inférieures et la gencive qui les recouvre. (A) Bouche fermée. (B) En ouvrant la bouche, on remarque l’usure importante des dents (couronnes et racines) et de la gencive chez cette femme de 37 ans. La récession gingivale est causée par le surplomb vertical excessif entre les incisives supérieures et inférieures.

Les malocclusions Classe II avec un overjet important (division 1) sont souvent accompagnées de surplomb vertical excessif, de sorte que les incisives inférieures peuvent mordre dans la muqueuse du palais. (A) Ce type de problème peut se manifester très tôt, comme chez ce jeune patient de 11 ans ayant un écart de 11 mm entre les dents antérieures. (B) Une vue en contre-plongée montre les incisives inférieures qui mordent dans le palais. (C) L’empreinte des incisives inférieures est visible dans la surface de la muqueuse. Si cette condition n’est pas corrigée, le parodonte peut continuer à se détériorer progressivement avec les années et une récession gingivale et perte osseuse importantes peuvent en résulter jusqu’à mettre en péril la solidité des dents.
- Une malposition extrême d’une dent dans l’arcade dentaire peut causer non seulement un déchaussement de la gencive, mais aussi une perte osseuse de l’os alvéolaire qui supporte la dent. Le fait de corriger cette malposition en orthodontie peut améliorer cette condition, mais ne permet pas toujours de restaurer les tissus manquants (os et gencive).

Cette femme de 29 ans présente une importante récession gingivale, ainsi qu’une perte osseuse à l’avant d’une incisive inférieure (A et B). Ceci est évident lorsqu’on compare le niveau de gencive aux dents adjacentes qui, elles, ont un niveau normal. (C et D) La bouche ouverte montre que la cause principale de cette perte de tissus est le manque d’espace important qui « force » l’incisive à se déplacer vers l’avant dans une position hors de l’arcade.
La greffe gingivaleLorsque la perte de tissus est importante et peut mettre en danger la survie à long terme d’une ou plusieurs dents, il peut être indiqué de faire corriger le manque de gencive à l’aide d’une « greffe gingivale« . Ce terme réfère à différentes procédures chirurgicales parodontales visant à recouvrir des racines dénudées à l’aide de tissus oral.
|
![]() |
Indications
Les objectifs principaux des greffes gingivales sont de :
- Prévenir une perte de gencive additionnelle sur les racines présentant du déchaussement ou de la récession.
- Augmenter la gencive afin d’arrêter la progression du déchaussement.
- Diminuer ou éliminer la sensibilité des racines déchaussées.
- Améliorer l’esthétique en recouvrant les racines visibles.
- Diminuer la susceptibilité aux caries pouvant affecter les racines.
Quand faire une greffe gingivale pour les cas d’orthodontie?
- Le moment opportun pour faire une procédure muco-gingivale chez un patient qui est en traitement ou envisage un traitement d’orthodontie peut varier selon les cas. Une telle procédure peut être faite avant, pendant ou après le traitement d’orthodontie.
- S’il y a une récession importante sur une dent qui doit être déplacée pendant le traitement, il peut être indiqué de procéder à une intervention parodontale avant même le début du traitement s’il y a peu de chances que la correction de la malposition dentaire améliore la situation.
- Dans certains cas, surtout pour les incisives inférieures, le fait de déplacer vers l’intérieur (lingualer, « reculer ») une dent qui était trop avancée initialement peut maintenir une condition gingivale précaire (léger déchaussement) ou même l’améliorer. Dans un tel cas, on peut reporter la décision d’intervenir (greffe) mais si la situation se détériore, la greffe sera essentielle.
- Si la récession apparaît ou progresse significativement pendant les corrections orthodontiques, il peut être indiqué de faire une greffe (au autre procédure) pendant le traitement d’orthodontie. Si le traitement achève (quelques semaines ou mois) et que la situation peut demeurer stable d’ici la fin du traitement, on peut souvent attendre la fin du traitement et la dépose des appareils correcteurs (« broches ») pour intervenir en parodontie.
- Lorsque la récession n’est pas trop importante et ne progresse pas, on peut garder la situation sous observation et réévaluer après la fin de l’orthodontie la nécessité de faire une procédure muco-gingivale. S’il y a progression du déchaussement, il y aurait lieu d’intervenir.
- Certains facteurs pouvant affecter la « susceptibilité » parodontale du patient, particulièrement l‘hygiène buccodentaire, influencent grandement influencer l’indication ou le « timing » pour intervenir. Une mauvaise hygiène buccale présentant beaucoup d’inflammation contribuera à la détérioration plus rapide des tissus parodontaux et peut influencer l’orthodontiste et le parodontiste à intervenir plus tôt que tard. Un patient ayant des tissus plus « délicats » (gencive et os minces et avec peu de « hauteur ») et qui présente beaucoup d’inflammation sera beaucoup plus enclin à avoir des problèmes de récession qu’un autre ayant aussi de l’inflammation mais une meilleure qualité de tissus. Ceci peut influencer le praticien à faire faire une greffe « prophylactique » avant le début d’un traitement d’orthodontie pour les cas plus à risque.
- Une technique de brossage « agressive » peut aussi détruire les tissus gingivaux rapidement et nécessiter une intervention rapide pendant le traitement d’orthodontie. Nous avons déjà vu une récession de plusieurs millimètre apparaître en quelques semaines pour une telle raison.

Exemple d’une progression rapide de récession gingivale (déchaussement dentaire) pendant un traitement d’orthodontie. (A) Occlusion avant le début du traitement. Le parodonte recouvrant les incisives inférieures est un peu mince. (B) Pendant le traitement et après l’alignement initial, il y a des signes d’inflammation sur la gencive et les tissus sont légèrement amincis. (C) Seulement 5 semaines plus tard une récession importante de plusieurs millimètres est apparue. L’accumulation de plaque dentaire causant de l’inflammation mais surtout une technique de brossage « agressive » est la principale raison pouvant expliquer une progression aussi rapide du déchaussement. Une greffe gingivale doit être faite dès que possible pour éliminer ce problème gingival.
Pour lire le témoignage d’un patient ayant eu une greffe gingivale.

(A) Déchaussement modéré de la gencive des incisives inférieures. (B) Après une greffe de tissu conjonctif, le niveau et l’apparence de la gencive sont normaux et on ne peut pratiquement pas détecter la greffe. (Photos A et B, courtoisie Dr K. Jarjoura) Comparez ce résultat avec une greffe de gencive autogène traditionnelle qui est beaucoup plus apparente. (C) Adulte ayant eu 4 greffes gingivales autogènes (indiquées par les flèches) pour éliminer des défauts de gencive. Ce type de procédure donne des résultats moins esthétiques.
Greffes gingivales de recouvrement par tissu conjonctif

(A) Récession gingivale modérée affectant des dents postérieures. (B) 4 mois après une greffe de recouvrement par tissu conjonctif, les racines exposées sont recouvertes. (C) Déchaussement sévère sur une canine inférieure. (D) 10 semaines après la procédure chirurgicale. (Courtoisie, Dr K. Jarjoura)

Déchaussement sur des canines supérieures. (A) Récession gingivale sévère qui expose une partie importante de la racine. (B) Après une correction par greffe gingivale, la racine est recouverte. important sur une canine supérieure. (C) Récession modérée. (D) 3 mois après la greffe, l’esthétique est excellente. (Courtoisie, Dr K. Jarjoura)

(A) Déchaussement important d’une incisive inférieure. (B) Une greffe gingivale a permis de restaurer le niveau normal de gencive et recouvrir la racine (10 semaines après la greffe). (C) Racine d’une canine ayant perdu plusieurs millimètres de gencive. (D) Le tissu greffé se confond parfaitement avec la gencive environnante et procure une protection à la racine. (Courtoisie, Dr K. Jarjoura)
Greffes gingivales autogènes

Les greffes autogènes donnent rarement des résultats aussi esthétiques que les greffes de recouvrement par tissu conjonctif. Il n’est pas nécessaire d’indiquer l’endroit des greffes sur ces photographies de différents cas, elles sont très visibles!
Récession sur la face linguale des dents
Bien que cela soit moins fréquent, il peut aussi y avoir des problèmes de gencive similaires sur la face interne (linguale) des dents. N’importe quelle dent peut être affectée. Les principes de correction sont les mêmes que pour une correction sur la face externe des dents, mais l’exécution est plus difficile tant pour le praticien que pour le patient, car l’accès direct à la zone opératoire est plus difficile et la présence de la langue restreint l’espace disponible à l’arcade inférieure.

(A) Récession gingivale sur la face interne (linguale) des incisives inférieures. (B) Pendant la chirurgie parodontale. (C) Après la chirurgie avec les points de suture en place. (D) Guérison de la greffe gingivale après 4 mois; les zones de déchaussement ont été recouvertes. (Courtoisie, Dr Karim Jarjoura)
Parodontie et malocclusions
- La préservation des tissus de support des dents (parodonte) est essentielle à la stabilité de la dentition et de l’occlusion. C’est ce qui permet, entre autres, aux dents de garder une position relativement stable avec le temps. Les maladies parodontales chroniques causant une perte de tissus affaiblissent le support des dents et cela peut influencer indirectement la position des dents.
- Les forces appliquées sur les dents par la musculature péri-orale (langue, joues, lèvres) et les muscles de mastication sont normalement bien supportées par un parodonte intact et en santé.
- Cependant, lorsqu’il y a un affaiblissement du parodonte, ces mêmes forces « normales » peuvent alors devenir progressivement trop importantes pour être « supportées » par un parodonte affaibli. Il s’ensuit alors des mouvements dentaires, car les dents cèdent aux diverses forces et pressions qui agissent sur elles. Ainsi, on peut voir des incisives qui avancent et s’écartent progressivement avec les années, créant des espaces inter-dentaires où il n’y en avait pas précédemment. Une telle condition prend des années ou des décennies à se développer et n’est donc pas présente chez les adolescents ou jeunes adultes, à moins de problèmes très particuliers.

La perte de support des dents (os et gencive) couplée à la pression de la langue peuvent contribuer à l’apparition d’espaces antérieurs. (A à D) Chez cette femme de 49 ans, le niveau osseux supportant les dents a diminué avec les années (problèmes parodontaux). Les dents étant moins bien supportées, elles ne résistent pas autant aux forces appliquées contre elles provenant de la fonction normale (mastication) et de la langue qui s’appuie contre les dents. Ceci peut permettre le développement progressif d’espaces, même si cela peut prendre des années, voire des décennies.
Pour en savoir plus sur les espaces inter-dentaires.
- Dans d’autres situations, c’est la malocclusion déjà présente qui peut contribuer indirectement aux problèmes parodontaux. C’est le cas des malocclusions de type classe II ayant un surplomb vertical (overbite) excessif et où les incisives inférieures « mordent » dans la muqueuse du palais. Avec les années, cette condition cause du déchaussement derrière les incisives supérieures et une perte osseuse, ce qui affaiblit le parodonte. Les forces d’occlusion et de mastication peuvent alors déplacer les incisives supérieures vers l’avant, créant des espaces et permettant aux incisives inférieures de s’allonger et mordre davantage dans le palais, générant ainsi un « cercle vicieux » qui peut mener à une destruction sévère du parodonte et même à la perte de dents après plusieurs années.
- Les malocclusions pouvant causer de tels dommages sont décelables très tôt, soit dès l’enfance (voir exemple ci-dessous), et peuvent être interceptées et corrigées par une intervention orthodontique précoce. C’est pourquoi il est recommandé de faire une première évaluation orthodontique dès l’âge de 7 ans.

En présence d’un surplomb antérieur vertical excessif (overbite), les dents inférieures peuvent mordre dans la muqueuse du palais et l’endommager en causant du déchaussement et éventuellement une perte osseuse. Un phénomène similaire, l’affaissement postérieur de l’occlusion, peut se produire lors de la perte de dents postérieures qui servent de « fondation » à l’occlusion. La perte des dents cause des déplacements antérieurs, des espaces, etc. Pour en savoir plus sur ce sujet, suivez le lien ci-dessous.
➡ Pour en savoir plus sur l’affaissement postérieur de l’occlusion.

(A) Cet homme dans la cinquantaine est un bruxeur chronique. Il est aussi affecté par des problèmes parodontaux qui ont causé une perte osseuse importante au cours des années. Ceci, couplé aux forces excessives générées par le bruxisme, a eu des effets dommageables pour cette dentition et cette occlusion. L’incisive supérieure gauche était tellement mobile qu’elle est tombée (voir F). Cette dent avait un trou causé par la dent inférieure qui la frappait toujours au même endroit (flèche). (B) Les incisives inférieures sont usées à 50-70%. (D, E) Aucune dent n’est épargnée par cette usure excessive, sauf les dents qui ne touchent pas à une dent opposée.

Lorsqu’un parodonte est affaibli par la perte de tissus de support, des forces habituellement considérées comme « normales » peuvent devenir trop importantes pour être contenues par la dentition. Ainsi, dans le cas de ce jeune adulte de 24 ans, le parodonte des dents antérieures présente une perte osseuse importante. La langue, déjà « hyperactive » dans cette bouche, constitue maintenant une force trop importante pour que les dents puissent lui résister. Il s’ensuit donc des déplacements dentaires; les dents antérieures basculent vers l’avant et s’espacent. (A) Position de « repos » habituelle; la langue exerce une pression constante contre les dents. (B) Façon de mordre lorsqu’on lui demande de reculer volontairement sa langue et de « forcer » pour fermer ses dents ensemble. Note : La couleur foncée de la gencive est due au fait que cette personne est de race noire. Les résultats du traitement d’orthodontie et de parodontie sont illustrés ci-dessous.

Malgré la gravité de la malocclusion et des problèmes parodontaux affectant ce jeune adulte (24 ans), un traitement d’orthodontie peut être possible. Ceci nécessite une approche inter-disciplinaire et un suivi régulier avec un parodontiste pendant le traitement. La condition parodontale très avancée a complètement détruit l’os autour des racines des incisives centrales inférieures de sorte que ces dents étaient irrécupérables et durent être extraites. Ces photos illustrent le résultat après les corrections orthodontiques.
Les maladies parodontales
Pour comprendre les maladies parodontales (maladies de gencive).
Pour en savoir plus sur la récession gingivale et la perte osseuse.
➡ Dernière mise-à-jour : 2016-11-16 à 10:01:37 © Jules E. Lemay, www.ortholemay.com