La plupart des personnes qui entreprennent un traitement d’orthodontie comprennent le bien fondé et la nécessité de prendre des radiographies avant le début d’un traitement. Cette procédure fait partie du matériel diagnostique “standard” et est nécessaire à l’évaluation d’un cas et la planification d’un traitement. Les radiographies nous permettent, entre autre d’évaluer :
- la condition des dents avant le début du traitement,
- la présence ou l’absence des dents (dents surnuméraires ou manquantes) leur direction d’éruption, l’espace disponible pour qu’elles se logent dans les arcades dentaires, la présence et position de dents incluses, etc.
- la condition parodontale (tissus de support des dents; os et gencive),
- la présence et position des dents de sagesse de de faire des recommandations sur leur gestion,
- le stage de croissance dentaire et squelettique des jeunes patients,
- la relation des mâchoires entre elles (proportions, asymétries, déviations, etc.), les déséquilibres squelettiques,
- des structures connexes comme les articulations temporo-mandibulaires ?? et le voies respiratoires supérieures, à
- la présence de pathologies, problèmes d’éruption, et autres anomalies
- et de planifier des interventions précoces comme des extractions sélectives.
Cependant, il est moins évident pour les patients qui sont en traitement de comprendre pourquoi nous désirons parfois prendre des radiographies à certains stages du traitement. Ceci permet de :
- faire le suivi dans l’évolution du développement de la dentition comme par exemple à la suite d’une recommandation d’extractions sélectives,
- vérifier la position des dents et racines dans les cas inter-disciplinaires qui auront une phase prothétique visant à remplacer les dents après le traitement d’orthodontie.
- pour évaluer la position des dents en vue de la pose d’implants dentaires.
- vérifier la condition parodontale, la progression ou l’amélioration de pathologies affectant le parodonte (niveau osseux)
- la position et progression de dents incluses qui subissent une traction orthodontique (par exemple les canines),
- la position de dents qui doivent être redressées,
- le parallélisme et bon positionnement des racines des dents,
- l’intégrité des racines des dents qui sont déplacées (voir résorption radiculaire),
Bref, bien que nous tentons de toujours minimiser la prise de radiographies pendant le traitement, il existe une foule de raisons pour en prendre à l’occasion. Nous souscrivons au principe ALARA qui consiste à minimiser le nombre de radiographies et la dose d’irradiation nécessaire pour les prendre. Nous utilisons depuis 2012 une machine radiographique numérique des plus performantes qui permet d’obtenir tous les clichés standards nécessaires en orthodontie en plus d’images volumiques tri-dimensionnelles qui peuvent être utiles pour des cas particulier et ce, tout en minimisant la dose d’irradiation pour les patients.
Les radiographies et les patientes enceintes
Il n’existe aucune contre-indication médicale à la prise de radiographies dentaires chez une patiente enceinte. Les procédures non urgentes peuvent toutefois être reportées après la grossesse, à la demande de la patiente.
(Référence : l’Association dentaire canadienne, février 2015)
➡ Dernière mise-à-jour : 2016-07-22 à 10:56:34 © Jules E. Lemay, www.ortholemay.com |