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Comment choisir son dentiste

Comment choisir son dentiste

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Coût des services dentaires

 Le coût des soins dentaires au Québec

Le journal La Presse publiait la fin de semaine du 7 et 8 avril 2012, dans la section Affaires, plusieurs articles sur la dentisterie au Québec dont un intitulé « Comment choisir son dentiste ».  Plusieurs questions reçues concernant cet article nous ont incités à publier ces  commentaires.

L’image principale de ce reportage spécial par la journaliste Isabelle Ducas peut porter à confusion. Il est intéressant de réaliser qu’en première page du journal et sur la couverture du cahier Affaires, on semble représenter des appareils orthodontiques (broches) illustrés par des signes « $ » reliés par un fil (voir illustration ci-haut) mais qu’il n’y a absolument aucune mention de l’orthodontie dans les articles. Peut-être une déformation professionnelle dicte-t-elle notre perception! 🙂

Le coût des soins dentaires peut-il être comparé entre différents praticiens?

Oui, mais il est difficile de bien comparer des soins dentaires offerts par différents dentistes. La raison principale est la nature même de ce qu’on tente de comparer soit un service et non une marchandise concrète qui est facilement mesurable et comparable. On pourrait argumenter qu’il est en effet possible de comparer des actes ou services simples comme la prise de radiographie, un nettoyage et quelques autres procédures de base en dentisterie. Mais il demeure que, malgré la perception du public, il est souvent impossible de comparer des plans de traitement à moins qu’ils soient exactement identiques, et encore…

Par exemple, le fait de se faire proposer une une greffe de gencive et la pose d’un certain nombre d’implants dentaires pour supporter un pont par deux dentistes différents peut impliquer des différences importantes dans l’approche utilisée par chacun d’eux, ce qui peut facilement justifier une différence d’honoraires significative. Est-ce que cela signifie que le dentiste le « plus cher » abuse de son patient? Absolument pas. Dans les faits, le plan de traitement le plus dispendieux peut s’avérer être une « aubaine » à long terme s’il est bien exécuté et apporte des bénéfices supplémentaires au patient par rapport à l’approche moins « dispendieuse ».

L’examen-nettoyage comme comparaison

Il en est de même pour les fameux « examen-nettoyage avec radiographie » qui sont souvent le principal point de comparaison entre deux pratiques dentaires. Un adolescent n’aura pas les mêmes besoins qu’une personne adulte ayant un vécu dentaire lourd accompagné de problèmes parodontaux sévères. Le « nettoyage » de l’ado peut prendre quelques minutes avec une hygiéniste dentaire et une simple radiographie panoramique peut donner toute l’information nécessaire. À l’opposé, le détartrage profond requis par la condition dentaire de l’adulte peut nécessiter plusieurs sessions avec le dentiste (en plus de l’hygiéniste dentaire) et une série de radiographie complète pour couvrir en détail toutes les régions de la bouche. Ces deux interventions ne représentent évidemment pas le même coût. Comment faire comprendre ces subtilités au consommateur simplement en annonçant un « prix » pour une catégorie d’acte? Plusieurs autres exemples abondent; prothèses dentaires, restaurations, traitement de canal, etc.

Certaines procédures dentaires sont simples, mais d’autres sont complexes et même si complexes que plusieurs praticiens vont refuser de s’aventurer à les faire. Cependant, les dentistes qui acceptent de les faire peuvent demander des honoraires plus élevés à cause de leur expérience et expertise particulière pour exécuter ce genre de travaux. Le patient qui ne fait que comparer le coût pour une procédure « générique » peut ne pas apprécier la complexité de son cas. Il en est de même pour des procédures diverses dans les autres domaines de la dentisterie comme la prosthodontie, la parodontie, l’orthodontie et la chirurgie maxillo-faciale.

En tant que spécialistes en orthodontie, des patients nous demandent parfois notre opinion pour les aider à « comparer » et comprendre différents plans de traitement proposés par des dentistes même si nous ne faisons pas le genre de travail qui leur est proposé. En apparence, pour les patients, ces plans de traitements semblent identiques mais une évaluation plus poussée révèle la plupart du temps des variations importantes pouvant expliquer la différence de coût entre deux praticiens (le type de prothèse, les matériaux utilisés, etc.).

Est-ce à dire qu’il n’y a jamais d’abus? Non car, comme dans tout domaine où les gens sont libres de déterminer la valeur de leurs services, il est possible qu’il y ait des exagérations.

Quelle est la valeur des soins dentaires? Une dépense ou un investissement?

Tout est une question de perception et de valeur attribuée aux services dentaires.
Trop de personnes voient encore les frais dentaires comme une dépense plutôt qu’un investissement. Un grande proportion de frais dentaires serait évitable avec une bonne prévention et interception.
Quels sont des honoraires équitables pour un plan de traitement ou un service dentaire (spécialisé ou pas)? Cela devrait être un montant pour lequel le patient ET le dentiste considèrent qu’ils y trouvent leur compte. Le patient doit recevoir un service qui répond à ses besoins et attentes (si elles sont réalistes) et le dentiste ou spécialiste doit être rémunéré de façon à être compensé adéquatement pour les services rendus. Ceci ne peut être dicté par aucune compagnie d’assurance, guide de tarif, charte de taux, etc.

Pour faire une analogie…

Une analogie pourrait être faite avec des propriétaires d’automobiles. Une personne qui suit les recommandations du manufacturier pour l’entretien régulier de son véhicule, qu’il y ait des problèmes (symptômes) ou pas, investira peu ou modérément mais de façon régulière. À l’opposé celle qui attend de déceler des problèmes sur sa voiture peut se retrouver, après plusieurs années, avec des problèmes majeurs nécessitant des réparations importantes qui vont être très coûteuses, parfois plus que la somme qui aurait été investie dans un programme d’entretien régulier réparti sur plusieurs années. Pour bien des problèmes dentaires, ce ne sont pas les soins dentaires qui sont dispendieux mais la négligence des patients qui le rattrapent après plusieurs années. Combien d’entre vous se sont fait proposer des procédures dentaires pour corriger des problèmes qui se développent et n’ont pas suivi les recommandations du dentiste (exception faite pour les procédures esthétiques seulement)? Il n’y a pas de fumée sans feu et, éventuellement, les flammes apparaîtront aussi.

L’informaticien de 29 ans dont il est fait mention dans l’article de La Presse, confirme cette théorie et il est le premier à admettre qu’il a négligé sa dentition pendant plusieurs années! Le montant qu’il doit maintenant investir (10,000 $) implique des travaux de restauration majeurs qui, espérons-le, lui permettront de sauver ses dents endommagées car la perte de ces 4 dents et leur remplacement ultérieur impliquerait une facture encore plus élevée si, par exemple, il optait pour des couronnes sur implants! Il aurait été plus facile et moins coûteux qu’il utilise sa couverture d’assurance (2,000 $ annuellement) pour des visites régulières de prévention chez le dentiste.

Consultation en orthodontie, comme aller au garage!

Le contenu de l’article de La Presse est similaire à un autre publié dans Le Journal de Québec en janvier 2012 (« Dentistes: des prix en dents de scie ») et d’où nous reprenons ces quelques citations du Dr Serge Langlois président de l’Association des chirurgiens dentistes du Québec (ACDQ) :

« Il y a des dentistes qui baissent leur prix au premier rendez-vous pour attirer la clientèle, tente d’expliquer Serge Langlois. Pour les enfants, par exemple, certains dentistes ne chargent rien pour le nettoyage. C’est quoi, ça ne vaut rien leur nettoyage? »
« Quelqu’un que ça fait cinq ans qui n’a pas été chez le dentiste, ça risque de prendre plus de temps que celui qui y va tous les ans »
M. Langlois convient que les frais de dentiste peuvent sembler élevés. « Ça dépend de nos valeurs. Certains dépensent 300 $ au resto sans que ça les dérange. C’est une question de choix. »

Et que penser du commentaire de cette mère de famille qui décrit sa dernière visite de nettoyage chez son dentiste sur un forum de discussion :

« Je reviens de chez le dentiste et la facture monte à $180 pour un nettoyage et un examen dentaire avec radiographie! Me semble que c’est cher en titi. J’avais juste de la plaque entre 2 dents du bas en avant à part de ça l’hygiéniste m’a dit que mes dents étaient très bien entretenues et très propre, j’utilise une brosse électrique. C’est dispendieux en mausus, je vais être un maudit bout sans y aller je pense. Avec mon mari et mes enfants la visite chez le dentiste nous a coûté $895! C’est rendu du luxe. »

Sa surprise sera peut-être semblable à celle de l’informaticien lorsqu’elle se décidera à retourner voir son dentiste avec sa petite famille dans quelques années!

annonce pour examen nettoyage chez le dentiste

La prévention a bien meilleur goût!

Dans cet article, on cite le président de l’Ordre des dentistes du Québec, le Dr Barry Dolman, qui mentionne lui aussi que « …la solution la plus économique… c’est l’usage quotidien de la soie dentaire » mais seulement 30% des Québécois en font usage.

La solution aux problèmes dentaires est plus complexe que de ramener cela à la simple utilisation de la soie dentaire mais elle passe définitivement par une hygiène buccale adéquate et des visites régulières de prévention chez le dentiste. L’article mentionne aussi que 40% des adolescents et adultes québécois n’ont pas consulté un dentiste depuis plus d’un an en 2008. Il est invraisemblable que toute cette proportion de la population n’ait aucun problème dentaire ne justifiant une attention immédiate ou pouvant bénéficier d’une forme quelconque de prévention. Plusieurs ont des petites bombes à retardement dans la bouche et seront les plus surpris lorsqu’elles « exploseront »! Dr Dolman mentionne aussi « … qu’un bon traitement dure toute la vie. » Ceci est partiellement vrai. De bons traitements devraient permettre de garder une bonne dentition pour le reste de sa vie mais cela implique que les patients continuent aussi d’avoir un suivi régulier chez leur dentiste.

Un traitement de canal peut durer une vie entière mais la dent qui a subit ce traitement eut nécessiter une couronne pour éviter qu’elle ne se fracture. Les implants modernes peuvent durer des décennies mais il est peu probable que les prothèses qu’ils supportent durent aussi longtemps. La « durée de vie » moyenne d’une couronne prothétique est approximativement 8 à 10 ans alors cela signifie que certaines couronnes seront problématiques après quelques années seulement et devront être remplacées tandis que d’autres peuvent durer 15-20 ans et peut-être plus. Que fera le patient qui fait faire un pont dentaire dans un autre pays? (voir tourisme dentaire ci-dessous).

Prévention dentaire pour éviter une bombe qui explose

Un traitement parodontal complexe est loin d’être une garantie que ce traitement « durera toute la vie ». Les patients nécessitant de tels traitements  sont affectés par des conditions qui sont, à la base, très susceptibles aux récidives s’ils ne maintiennent pas une hygiène buccale impeccable pour minimiser leurs problèmes. Ces patients devront souvent avoir un suivi régulier chez leur dentiste ou parodontiste.

Un traitement d’orthodontie fait à l’adolescence ou même à l’âge adulte n’est absolument pas une garantie que les corrections se maintiendront « toute la vie ». En fait, la plupart des orthodontistes vous garantirons et promettrons qu’il y aura certains changements dans la position des dents au cours des années et décennies suivant la fin d’un traitement. Pour en savoir plus sur la rétention orthodontique et la stabilité des corrections.

Tout comme pour une automobile, un changement d’huile et une mise au point du moteur ne garantissent pas que le propriétaire puisse garder son véhicule en « parfait » état de marche pour les 10 prochaines année sans retourner chez son garagiste régulièrement pour des vérifications et de l’entretien préventif. L’huile devra même être changée à nouveau… et plusieurs fois!

Un slogan bien connu rappelle que « la modération a bien meilleur goût » mais, en bouche,  en ce qui concerne la prévention et l’hygiène, on devrait plutôt dire  « la prévention a bien meilleur goût », ou… « la prévention a bien meilleur coût »!

Dans un autre article publié le 9 avril dans La Presse, le Dr Véronneau mentionne que « plusieurs études ont démontré que la prévention peut permettre l’économie de millions de dollars à long terme… » Cette économie globale est la somme de toutes les petites économies individuelles qui pourraient être réalisées par ceux qui visiteraient régulièrement leur dentiste.

À noter que les soins dentaires ne sont pas seulement nécessaires à cause de négligence. Il y a plusieurs raisons nécessitant des travaux dentaires; accidents, traumatismes, problèmes d’origine héréditaire, usure, habitudes, malocclusions, etc.

La concurrence dans le domaine dentaire

L’article cite Mme Duval, présidente du Regroupement des hygiénistes dentaires du Québec (RHDQ) qui mentionne « Il n’y a pas de concurrence dans le domaine dentaire actuellement… » La majeure partie de l’article porte justement sur la comparaison de coûts pour des services dentaires dispensés par différents dentistes. Cette liberté de choix du patient ne génère-t-elle pas une certaine « concurrence » entre les dentistes?

Le tourisme dentaire; l’économie à quel prix?

Tel que décrit précédemment, il est difficile pour le patient d’évaluer la qualité des services qu’il reçoit ou se fait proposer même si, en apparence, les plan de traitement semblent similaires. Il peut exister des endroits (autres pays) où il est possible d’avoir des soins de qualité à moindre coût mais ce n’est pas le cas partout. À noter que la qualité de dentisterie générale et spécialisée disponible au Québec est parmi la meilleure qui soit au monde.

Qu’arrivera-t-il au patient qui entreprend une réhabilitation dentaire majeure dans un autre pays et qui, une fois revenu au Québec, éprouve des problèmes? Qui est responsable d’un plan de traitement élaboré par un autre praticien, de la qualité des travaux effectués, de l’entretien et du suivi post-opératoire? Le dentiste québécois qui fait le suivi des travaux entrepris ailleurs sera-t-il fautif parce qu’il a accepté de suivre un patient et a tenté de l’aider mais, à la base, les travaux initiaux ne répondaient pas aux standards d’ici et sont voués à l’échec à plus ou moins long terme.

Prenons l’exemple le cas d’un pont sur implants qui s’avère être un échec après quelques années seulement. Qui serait responsable de cet échec? Si les dentistes « locaux » ne désirent pas s’aventurer à superviser des traitements entrepris ailleurs, qu’arrivera-t-il à ces patients qui font du tourisme dentaire? Vont-ils continuer leur suivi dans d’autres pays? De telles solutions en apparence économiques au départ peuvent s’avérer très coûteuses à moyen ou long terme.

Le tourisme dentaire est-il aussi avantageux qu'on le pense?

Les patients n’ont pas facilement la possibilité d’évaluer la qualité des services, traitements  et matériaux utilisés dans d’autres pays. En France, une enquête  a révélé que les produits utilisés dans la fabrication des prothèses dentaires  dans certains pays étaient de qualité inférieure et pouvaient même être dangereux pour la santé. L’utilisation de certains de ces matériaux est interdite en France. Devant le phénomène de fabrication de prothèse par des laboratoires hors frontières qui sont incontrôlables, certains pays exigent même des dentistes d’avoir des « certificats de traçabilité » pour prouver l’origine des prothèses et le contenu des matériaux utilisés dans leur fabrication. Même à cela… un nouveau marché noir se développe pour cette « certification ».

L’orthodontie « internationale » ou le tourisme orthodontique

En tant que spécialistes en orthodontie, nous ne voyons pas beaucoup de patients qui ont eu recours au « tourisme dentaire » ou « tourisme orthodontique » dans notre domaine car la majorité de nos services sont habituellement échelonnés sur plusieurs mois ou années et ne se prêtent pas vraiment à des traitements « hors pays ». Cependant, nous avons vu plusieurs cas d’immigrants qui sont retournés dans leur pays d’origine pour se faire poser des appareils orthodontiques fixes (broches) et qui reviennent dans l’espoir de continuer ici avec ces appareils et le plan de traitement élaboré par un autre praticien.

Des résidents du Québec sont aussi allés se « faire poser des broches » hors Québec mais désirent continuer le suivi pendant le traitement avec des orthodontistes d’ici.
On a aussi vu des gens se faire poser des appareils juste avant de déménager au Québec dans l’espoir de réduire le coût de leur traitement d’orthodontie. Une fois arrivés au Québec, certains sont surpris de réaliser que le coût du traitement dans leur pays d’origine ne couvre même pas les appareils correcteurs et le matériel diagnostique au Québec! Trouvez l’erreur!

Dans d’autres situations, la pose des appareils et les matériaux utilisés étaient tellement hors normes que tout était à reprendre. Parfois, le plan de traitement initial était irréaliste et devait être modifié complètement. Bref, il est très rare que les patients fassent des économies en transférant leur cas d’orthodontie d’un autre pays à un orthodontiste du Québec.

Transfert d’un cas d’orthodontie

Chaque orthodontiste évalue le cas

Transfert d'un cas d'orthodontie avec des brackets posés à l'envers.

Cas d’orthodontie transféré à notre bureau parce que les appareils multi-bagues fixes (« broches »)  posés avant le déménagement de la patiente à Sherbrooke étaient les mêmes que nous utilisons. Bien que les brackets soient en effet une sorte que nous utilisons régulièrement, il y avait un problème majeur; iceux du haut sont tous posés… à l’envers! Ceci aura un incidence directe sur la position des dents et le déroulement du traitement car une prescription individuelle existe pour chacune des attaches visant a placer les dents de façon très précise.

Vous pensez déménager?

Si vous planifiez débuter un traitement d’orthodontie majeur et vous savez que vous allez déménager peu de temps après, surtout si c’est dans une autre province ou pays, il est préférable de faire évaluer votre cas (diagnostic et plan de traitement) et déterminer des honoraires avec l’orthodontiste qui fera la majeure partie du traitement. Vous éviterez ainsi des soucis et peut-être des dépenses supplémentaires.

 

Alors… comment choisir son dentiste?

Le titre de l’article principal de la section Affaires ne répond pas complètement à la question posée. On se concentre plutôt sur une discussion des coûts des soins dentaires au Québec. Le titre sur la page couverture de l’édition du week-end était plus approprié; « Le coût de votre sourire ».Dans l’article, le Dr Langlois recommande de demander des références à sa famille et ses amis pour le choix d’un dentiste. Ceci est un bon point de départ mais la meilleure personne à questionner pour choisir votre dentiste sera ultimement le dentiste lui-même. La relation entre un dentiste et son patient peut durer plusieurs années, des décennies et même toute une vie alors il est important qu’il existe un lien de confiance entre vous et votre dentiste.

N’hésitez pas à questionner un dentiste sur sa formation, son expérience, son expertise, son éducation continue, etc. Fait-il tous les genres de traitements, des plus simples aux plus complexes, travaille-t-il avec des spécialistes, quel genre de cas dirigera-t-il à un spécialiste, etc.? Les dentistes peuvent faire tous les types de travaux dentaires mais ils n’ont pas tous la même expertise et expérience pour les faire.

Diplome dentaire, expertise, expérience

Un dentiste peut faire des prothèses sur implants mais ne s’en tenir qu’à des couronnes unitaires simples. Cela prend une expertise différente pour entreprendre un cas nécessitant la pose et l’harmonisation de 6-10-12 implants ou plus répartis sur les deux arcades d’une même bouche. Il y a une différence importante dans l’expertise d’un dentiste ayant posé une demi douzaine d’implants et un autre qui en a posé plusieurs centaines.

Pour prendre un autre exemple en orthodontie, un dentiste offrant des « services d’orthodontie » à l’aide de la technique Invisalign entreprendra-t-il des cas complexes avec problèmes squelettiques ou requérant une approche inter-disciplinaire? Un dentiste ayant traité quelques cas simples aura-t-il la même expertise qu’un spécialiste ayant traité des milliers de cas?

En résumé, il est possible de trouver des différences, parfois importantes, dans les honoraires de soins dentaires sans que ce soit anormal mais informez-vous bien auprès de votre dentistes pour comprendre ce que cela implique. Le consommateur a droit à l’information et devrait pouvoir l’obtenir mais le dentiste a aussi droit à être rémunéré adéquatement pour le travail qu’il fait. Tout le monde doit y trouver son compte dans une solution gagnante pour tous!

Tourisme dentaire à ses risques et périls

Voyez ce reportage de Radio-Canada (12 janvier 2016) racontant l’histoire d’un Québécois qui est allé jusqu’au Mexique pour se faire poser des implants dentaires croyant sauver beaucoup . Attiré par les coûts beaucoup moins élevés des traitements là-bas, son aventure lui a finalement coûté très cher… Implants dentaires mal posé lors de tourisme dentaire au mexique. Une solution plus couteuse pour le patient.

 

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➡ Dernière mise-à-jour :  2016-09-18 à 20:25:41 © Jules E. Lemay, www.ortholemay.com – Tous droits réservés / All rights reserved

Publié le : Apr 9, 2012 @ 09:14

 

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